L'exposition Medusa, ou l'attraction des bijoux

L'exposition Medusa, ou l'attraction des bijoux

Publié le dans Musées - Expositions

La richesse culturelle de Paris est depuis des siècles reconnue partout dans le monde. Suivez-le guide de l’hôtel Vice Versa. Proposant des centaines de galeries et de musées parmi les plus prestigieux, la ville s'est imposée comme la capitale mondiale de l'art. Petit tour d'horizon de l'exposition Medusa, l'un des événements culturels les plus attendus de 2017. Profitez de votre séjour au Vice Versa Hotel pour découvrir ces trésors indiens, rarement dévoilés au grand public.

 

Les bijoux face aux normes sociales

 

Dans le 16e arrondissement, à proximité des quais de Seine, le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris accueille à partir du 18 mai l'exposition Medusa. Mettant en avant plus de 300 bijoux d'artistes et de joailliers, elle se donne une mission unique et originale : interroger le visiteur sur les tabous liés aux bijoux. Loin de se contenter de présenter des objets pour leur simple valeur esthétique, l'exposition cherche à montrer comment la perception des bijoux est influencée par notre propre système de valeurs. La question du genre et de la sexualité n'est donc jamais bien loin. Volontiers associés à la féminité, à la préciosité ou à une fonction purement ornementale, les bijoux ont pourtant un pouvoir plus grand, celui d'attiser la convoitise ou d'interroger les mœurs.

 

Un objet de fascination

 

Établissant le lien entre l'art sculptural et la parure, le bijou exerce depuis toujours en nous un étrange pouvoir de fascination et de répulsion. À l'instar du visage de la Méduse, l'une des trois Gorgones de la mythologie grecque, il a cette capacité de troubler naturellement celui qui le porte ou l'observe. S'articulant autour de quatre thématiques - le corps, l’identité, la valeur et le rite -, l'exposition regroupe des créations d'artistes (Dali, Picasso, Man Ray, etc.), de designers (René Lalique, Tony Duquette, etc.), de joailliers contemporains (Gijs Bakker, Sophie Hanagarth, etc.), mais aussi des pièces plus anonymes.